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Pourtant, les dragons ne sont pas meilleurs que les hommes. Leurs rêves sont semblables aux vaines aspirations qui font frétiller la plèbe du matin au soir et du soir au matin. Argent. Avanie. Jalousie. Débauche. Soupirs de plaisirs interdits. Peurs abjectes...
Le bonheur n'est plus, pour beaucoup d'adultes, qu'une promesse d'enfant vidée de sens et d'innocence. Une quête insensée, une recherche désespérée. On cherche du bleu quand le rose s'étire autour de nous.
Si bien qu'on oublie que la plus grande des joies se tapit dans un pétale de rose ou frémit avec le premier rayon de soleil à l'aube. C'est la main tendue ou le pain grillé du matin ; c'est le sourire de l'inconnu au marché ; le rire d'un ami ou cette course éperdue dans l'or des épis de blé couchés.
Chapitre 13 du tome 2, Le Rêve du dragon.
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Alearia, Posté le dimanche 22 janvier 2017 17:56
Wouhou, des dragons comme des humains, comme Smaug dans le Hobbit ? Illuyanlia contente ahah ♥
Non, sérieusement, c'est un bon extrait, encore une fois très poétique (tu dois penser que je me répète, mais je le pense vraiment. Puis, on ne le dit jamais assez quand quelque chose nous plaît eheh). C'est franchement bien, si le reste de tes romans est du même acabit, je suis sûre que tu tiens entre tes mains quelque chose de très bien !
Tiens bon le cap, je suis certaine que tu peux faire des choses fabuleuses, toi et ta plume :)